2) Biographie succincte

Formation


Je suis né en 1954 à Overijse. En 1978, j'obtiens mon diplôme d'Architecture à l'Ecole Supérieure d'Architecture Saint-Luc à Bruxelles. C'est par ma formation d'architecte que j'apprends le dessin et la perspective : à cette époque on est intransigeant sur la maîtrise parfaite de ces connaissances. Mais ce n'est bien sur pas en architecture que j'ai appris la peinture. Encore en humanités, je suis déjà des cours de peinture à l'huile chez le peintre Georges Lambillotte. Mais c'est surtout en apprenant la peinture d'icônes chez des maîtres (St Serge à Paris en été 1973, avec Bernard Frinking en 1986 et 1987, à Paros dans les Cyclades en 1989), que je fais miennes des techniques ancestrales de peinture à tempera oubliées depuis belle lurette dans les académies. J'ai fait œuvre d'architecte, d'iconographe, de peintre et d'illustrateur (aux Editions Louis Musin).


1992, premières bases du "symbolisme bleu constructif"


Mon œuvre la plus originale débute en 1992 avec des grandes toiles figuratives, je les veux minutieuses et symbolistes. C’est ainsi qu’en 1992 sont jetées les premières bases du "symbolisme bleu constructif". Ensuite un texte fondateur est élaboré avec la collaboration de Jean Germain et de Philippe Van Ham, ce dernier ayant rejoint le groupe plus tard (1). Mes thèmes favoris sont en vrac : la couleur bleue, l'être humain dans la fragilité et la révélation de sa nudité, l’élément aquatique, le labyrinthe, l’idéal de beauté en vue de la restauration de l’image de l’homme, le symbole, l’androgyne, les piscines, la mythologie en ceci qu’elle se penche sur le secret de l’âme qui nous habite... Je peins de manière réaliste sans exclure une certaine hiératisation. Mon monde serait, d’après Roger Nupie, poète flamand, celui que l'on devine derrière le miroir. Les secrets de technique de mes bleus sont hérités de mon passage à Paros.



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Premières pages du symbolisme bleu constructif


De 1997 à maintenant, le temps des galeries.


En 1997, j'expose en solo à la Galerie Esra II (All Art is Quite Useless), qui me représentera à Anvers jusqu'en 2005. A la fin de l'année 1997, la Galerie Reinold Ketelbuters me prendra aussi parmi ses favoris et m'exposera régulièrement en solo ou en groupe jusqu'à la fermeture de la galerie en 2002. Grâce à cette dernière galerie, j'exposerai tant à Uccle qu'au quartier Sablon dans le centre de Bruxelles. En 2006 je présente avec mes tableaux un « musée imaginaire » à la Fondation Isabelle Masui (Uccle) sur le thème de "La mémoire et le temps". En novembre 2008, une exposition se déroule à la galerie Pré aux Sources (Bruxelles), et en avril 2009 j'expose sous le thème d'Icare à la Galerie Fayla. Cette dernière exposition est le prétexte pour confronter mes tableaux à de nouveaux travaux éphémères s'appuyant sur le numérique, l'art floral et la nourriture. En 2013 la Galerie Framing me reprend parmi ses artistes.





(1) Je remercie aussi Max Wientzen et Anne Nolette qui ajouteront une touche finale au texte avant publication en 2015.






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