462) Fenêtre ouverte sur sieste
| "Fenêtre ouverte sur sieste", détail, 31 cm X 41 cm, aquarelle sur papier Arches grain fin 300g/m2, © Eric Itschert |
| "Fenêtre ouverte sur sieste", 31 cm X 41 cm, aquarelle sur papier Arches grain fin 300g/m2, © Eric Itschert |
"Qui avait vu dans la chambre surnaturelle ce que les autres n'y voyaient pas?..."
(Suite)
Un univers obéissant à d'autres lois
Si dans l'aquarelle "Chaleur avant l'ondée" le paysage au-delà de la fenêtre était une continuation naturelle de l'intérieur fleuri de la pièce, ici j'ai voulu faire juste le contraire. Le paysage au-delà de la fenêtre ouvre sur un autre univers, obéissant à d'autres lois. La perspective du paysage est construite sur un autre point de fuite, en cela je suis le peintre Paul Delvaux et ses univers oniriques.
Une approche spiritualisée du corps
Les symbolistes avaient une approche spiritualisée du corps nu. Beaucoup le peignaient idéalisé, lisse, sans aucune pilosité, comme on le faisait depuis la nuit des temps. Citons parmi eux les peintres Ferdinand Hodler (1853-1918), Jean Delville (1867-1953) ou encore Kouzma Petrov-Vodkine (1878-1939).
Ce n'est qu'actuellement que le sujet de la pilosité est devenu source de débats sans fin, défendant tout et son contraire au nom du politiquement correct.
Quant à moi, je défends bec et ongles l'adage suivant: "Personne n'a le droit de pénétrer dans ton monde intérieur pour essayer d'y prendre le pouvoir"...
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