359) Formes et couleurs
Complété le 30-03-2021
‘Le mystère
de la pyramide’, 41 cm x 31 cm, aquarelle sur papier Arches grain fin 300g/m2 pur coton, © Eric Itschert. |
Un abstrait géométrique : ‘Le mystère de la pyramide’
Étude de couleurs
Des couleurs dominantes
Le 1er Cercle Chromatique de Chevreul, 1861. (1) |
L’abstraction géométrique toujours d’actualité
Comme les
monochromes, l’abstraction géométrique a toujours ses émules, encore de nos
jours ! En me promenant Rue de la Madeleine au centre de Bruxelles, j’ai
visité une exposition dans la vénérable Galerie Albert I. C'est une véritable ‘institution’
à Bruxelles. À mon grand étonnement j’ai découvert, au fond de la galerie, un
abstrait géométrique datant de… 2017 ! Ce tableau était très mauvais, pourtant
la galerie expose souvent des artistes de qualité.
Quelques souvenirs
Petit j’ai baigné
dans une mer de tableaux impressionnistes. C’était chez mes grands-parents
maternels, des tableaux peints par mon arrière-grand-père René Ovyn (Courtrai
1862 – Nil-Saint-Vincent 1945). René Ovyn a fait partie du Cercle Voorwaarts. Dès
mes seize ans j’ai fait des peintures à l’huile, tout d’abord dans le style
impressionniste. Mais très vite j’ai découvert en parallèle les délices de l’abstraction
(été 1970 – été 1976). N’ayant pas d’atelier je travaillais mes abstraits au
jardin : c’était une manière de peindre très salissante. En 1971 j’entre
en Poésie (Sint-Jozefscollege à Aalst), on avait comme titulaire le père Daniël Butaye s.j. Ce prof était incroyablement
cultivé : il ne se contentait pas de nous donner des cours de Latin, de
Grec, de Religion, de Français et de Néerlandais. Il avait ajouté, en plus du
programme officiel, des cours de culture de l'Antiquité et d’esthétique. C’est
en visitant une exposition avec la classe que je découvris l’abstraction
géométrique. Du coup je m’essayai au genre entre 1971 et 1973. En mai 1972 on
organisa une exposition d’artistes locaux, de quoi nous familiariser encore
plus avec la peinture contemporaine. Malheureusement il reste très peu de ma
production de l’époque. En dehors d’œuvres vendues pour une croûte de pain à
des amis de mon père qui continuaient à fréquenter la maison après le décès de
ce dernier, le reste a été détruit par manque de place…
Exposition de peintures au Collège : on avait squatté la salle de gym… |
et on se familiarisait avec la peinture contemporaine. |
Ma classe de Poésie (avant-dernière année de nos Humanités Latin-science) mai 1972. |
Voyage à Paris, juin 1972. Lors de ce voyage on court les musées. Je découvre avec ravissement les impressionnistes et les fauves français, alors exposés à l'Orangerie. |
hello Eric
RépondreSupprimerah une belle surprise là dommage d'en avoir détruit :) oui oui salissant en effet j'aimais ça mais faut un endroit pour ☺☺
bonne fin de WE Eric bisous ☺
Heureusement il doit encore y en avoir plusieurs en circulation ;-)
SupprimerChez nous c'était dans l'herbe les jours de beau temps, à l'ombre d'un magnifique lilas.
Mais on peut affirmer à la lettre que l'herbe en a vu de toutes les couleurs :D
Bisous chère nays!